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3 janvier 2015 6 03 /01 /janvier /2015 18:52
Une amitié fraternelle et politique exceptionnelle lie ces deux hommes
Une amitié fraternelle et politique exceptionnelle lie ces deux hommes

Guillaume Soro, « Photocopie » Ouattara et l’Appel de Kong

Une tribune internationale de Franklin Nyamsi

Professeur agrégé de philosophie, Paris, France

Il y a des discours de province que certains abandonnent par négligence au contexte géographique secondaire où ils sont proférés. On les minore par coutume. Parce qu’ils ne sont pas dits dans tel espace solennel de la république, on s’empresse vite de les classer parmi les dires dont on peut se passer, alors même qu’ils sont la pleine expression de ce qui se passe au coeur de la cité. Ce sont pourtant, bien souvent des discours exemplaires. Bénéficiant d’une pression moins forte du contexte sur le parler politique, il sont dits sans langue de bois. Ils sont justement en cela exemplaires de ce que pense la classe politique. Or qu’est-ce qu’un exemple? La langue allemande nous est d’un grand apport pour penser ce terme. L’allemand, pour nommer l’exemple, dit « Beispiel », qu’on peut aussi écrire « Bei-Spiel », « jeu à côté du jeu », ou encore « jeu se déplaçant à côté du lieu où bien souvent, ledit jeu se déroule ». Ne faut-il pas penser, dans cette ambiance sémantique, les moins de cinq minutes de discours d’accueil du Ministre des Affaires Présidentielles Ouattara Téné Brahima à l’endroit du président de l’Assemblée Nationale Guillaume Kigbafori Soro le 30 décembre 2014 à Kong, à l’occasion de l’installation du secrétaire départemental du RDR? La politique ivoirienne, incontestablement, est un art sublime du « Bei-Spiel », du jeu qui se déplace sans cesse en fonction des nouveaux enjeux. Hors d’Abidjan et de Yamoussoukro, ont d’ores et déjà eu lieu les Appels de Daoukro et de Mama. Comment être surpris de ce qui vaut bien Appel de Kong, simultanément lancé par Ibrahim Ouattara et Guillaume Soro lors de l’installation du secrétaire départemental RDR de cette localité? Je voudrais m’appesantir dans la présente analyse sur ce que la cérémonie analysée a de significatif, non seulement pour le RDR au pouvoir, mais également pour l’ensemble de la Côte d’Ivoire politique contemporaine, à l’orée de l’année électorale 2015. Pour cela, j’essaierai de camper dans un portrait comparatif, les deux personnages clés de la scène de Kong. Il s’agira ensuite de rentrer dans l’économie de leurs discours, pour se saisir de ce qu’ils ont suggéré aux oreilles expertes, afin d’en tirer un vrai message d’éveil pour leur parti et pour une entrée en scène des forces positives du duel démocratique ivoirien en préparation.

I

Brève chronique d’une amitié fraternelle et politique

Entre Guillaume Soro et Photocopie Ouattara, il y a une longue histoire de partage et de solidarité existentiels. Ces deux-là, c’est connu, se connaissent plutôt bien. Par plusieurs fois, Guillaume Soro et « Photocopie Ouattara », sosie de son illustre aîné le président Alassane Ouattara, ont utilement rappelé aux observateurs les circonstances dans lesquelles ils se sont rencontrés. Il faudrait qu’on y soit définitivement attentifs. Car, c’est bien d’une alliance qu’il s’agit. En 1995, Guillaume Soro est encore Secrétaire Général de la FESCI, Ibrahim Ouattara travaillant comme cadre de banque à Abidjan. L’un comme l’autre ont en commun la région du Tchologo, dont l’espace qui va de Ferké à Kong en passant par Ouangolo leur est quotidien. Mais l’un comme l’autre sont travaillés psychologiquement et moralement par la montée en puissance, depuis l’avènement du premier ministre Alassane Ouattara au gouvernement du pays en 1990, de l’idéologie haineuse de l’ivoirité, distillée autant par les milieux d’extrême droite du PDCI-RDA que par ceux du FPI d’alors. Selon cette sinistre idéologie, faut-il le rappeler, toute personne au nom à consonance nordiste ou ouest-africaine devrait être considérée comme un danger pour la nation, les vrais ivoiriens étant, avant tout d’abord, ceux du centre, de l’ouest et du sud, autoproclamés de souche multiséculaire ivoirienne. En cette année 1995, c’est donc Photocopie Ouattara qui sollicite l’engagement de Guillaume Soro pour ce qui sera la cause politique majeure de la politique ivoirienne pendant deux décennies. De 1995 à 2015, qui niera qu’on ne peut penser la politique ivoirienne sans ce déclarer POUR ou CONTRE l’ivoirité? Guillaume Soro, lors d’un voyage commun, promettra à Photocopie Ouattara d’examiner sa doléance avec intérêt, sans doute parce que ses propres analyses politiques le convainquent de la vacuité morale de l’opposition gauchiste d’alors. Trois années de réflexion et de contacts divers marqueront cependant ce processus.

A partir de 1998, Guillaume Soro s’est affranchi du syndicalisme universitaire de la FESCI après une rupture décisive avec un Laurent Gbagbo qui l’aura définitivement convaincu que le FPI recherche davantage le pouvoir d’Etat que la démocratisation effective de la Côte d’Ivoire. Voyant venir le péril génocidaire ivoiritaire, Guillaume Soro monte aux avants-gardes de la jeunesse politique ivoirienne, déjà sous la junte du Général Robert Guéi en organisant un puissant Forum des Organisations de jeunesse, et ensuite par l’entrée en étroite relation avec la direction du RDR, dont il suppléera la Secrétaire Générale, la professeure Henriette Dagri Diabaté, comme candidat lors des législatives à Port-Bouët en 2000. Puis de 2000 à 2010 pratiquement, on verra Guillaume Soro diriger l’opposition ivoirienne au régime ivoiritaire. On sait dès cette époque que la réponse de Guillaume Soro à l’Appel à la convergence politique avec le RDR du Président Ouattara est positive. Sans s’inféoder au RDR, Guillaume Soro tiendra donc parole en assumant sa part de combat pour une Côte d’Ivoire nouvelle, débarrassée du venin de la haine tribale et de la discrimination politique. En 2011, le Secrétaire Général des Forces Nouvelles de Côte d’Ivoire, figure, sans surprise, parmi les candidats du RDR à la députation et c’est avec brio qu’il gagne le siège de Ferkéssédougou. De son côté, Photocopie Ouattara, jamais loin de son compère Guillaume, est élu maire de Kong et reçoit dès 2010 par la confiance du Président de la République Alassane Ouattara, le poste hautement significatif de Ministre des Affaires Présidentielles de la République de Côte d’Ivoire. Et quand en mars 2012, Guillaume Kigbafori Soro, après avoir été premier ministre et ministre de la défense, accède au perchoir du parlement ivoirien, seconde institution de la République, le sourire radieux qui éclaire le visage du ministre des Affaires Présidentielles est loin d’être faux. L’un comme l’autre, savent manifestement mieux que quiconque en dehors d’eux, l’extraordinaire périple qui a conduit le RDR au coeur de l’Etat de Côte d’Ivoire. Tels sont donc les deux acteurs principaux de la scène de Kong, le 30 décembre 2014.

II

L’arrière-plan de la scène de Kong: les conséquences controversées de l’Appel de Daoukro

Les meilleures pièces de théâtre se comprennent aussi bien par l’accès aux coulisses des acteurs. On y voit les metteurs en scène et les réalisateurs en pleine opération. Pourquoi le président de l’Assemblée Nationale, Guillaume Soro irait-il jusqu’à Kong installer un secrétaire départemental et pourquoi faudrait-il, diantre que le ministre des Affaires Présidentielles en personne, maire de Kong s’implique personnellement dans cette réception? Certains ont prétendu que ces deux acteurs politiques s’ennuient et s’occupent donc du mieux qu’ils peuvent. D’autres, encore plus mauvaise langue, ont prétendu que cette rencontre n’était qu’une pure coïncidence d’agenda. Non, il faut voir plus loin que le bout de son nez en politique. Pour l’analyste politique que je suis, cette scène de Kong a plus de sens qu’elle n’en montre. Appliquons ici la méthode freudienne, qui nous recommande d’aller de ce qui est manifesté vers ce qui est latent, afin de saisir la profondeur même de sens du manifesté.

D’abord, il faut rappeler que le contexte de la scène de Kong est celui des suites de l’Appel de Daoukro du 14 septembre 2014, de l’Appel de Mama, et des contre-Appels que chacun de ces Appels a suscités dans les différents camps politiques ivoiriens. Focalisons-nous cependant sur l’Appel de Daoukro, celui de Mama étant en fait de bien moindre effet sur l’élection présidentielle future. Les paroles fortes du président Bédié à Daoukro ont traversé la médiasphère politique comme un raz de marée venu des tréfonds d’un puissant océan. Des lignes ont bougé. Il y a littéralement eu trois phases: premièrement l’euphorie du RHDP et tout particulièrement des militants du RDR, qui ont vu dans cet appel le pli définitif du match d’Octobre 2015, au nom de la sacrosainte mathématique électorale ivoirienne qui veut que celui qui bénéficie de deux des trois principaux piliers de la politique nationale gagne immanquablement l’élection présidentielle.

Deuxièmement, il y a eu la phase de modération de l’Appel de Daoukro. Le soufflet de l’Appel de Daoukro est quelque peu retombé, douché froidement par les critiques des obsédés du règne éternel du PDCI-RDA sur la Côte d’Ivoire. Ce reflux s’est avéré du reste, quand on a vu la levée de boucliers administrée par les opposants du président Bédié au PDCI-RDA, la valse des candidatures concurrentes dans le camp du RHDP, mais aussi la mobilisation faible du RDR dans un stade de Bouaké offrant ses gradins vides aux discours pourtant optimistes des hauts cadres de ce parti.

Troisièmement, il y a eu des révisions stratégiques du PDCI-RDA et du RDR sur la méthode de mise en oeuvre de cet Appel de Daoukro. Le président Bédié, dans un relatif tumulte semé par ses adversaires irréductibles en plein Bureau Politique, s’est replié vers l’option d’un congrès extraordinaire qui devrait réviser les conclusions du XIIème congrès du PDCI-RDA avant une convention unique du RHDP qui soutiendrait la candidature du Président sortant à la présidentielle 2015. De son côté, la direction du RDR faisait savoir son option pour une convention commune PDCI-RDR, qui confirmerait la candidature unique du leader naturel du RDR, le président Alassane Ouattara. Tout ne s’est-il pas passé comme si le RDR comptait sur le PDCI-RDA au moment où le PDCI-RDA, dans tous les cas de figure, s’avère aller aux présidentielles 2015 en rangs dispersés? Car à supposer bien sûr que le candidat officiel du PDCI-RDA soit le président Alassane Ouattara, est-ce pour autant que l’électorat potentiel des KKB, Essy Amara, Konan Banny, etc. obéirait nécessairement au mot d’ordre officiel du président Henri Konan Bédié? On ne saurait prendre ces questions à la légère, d’où l’importance ressentie par les gardiens du Temple du RDR de prendre résolument les choses en main.

III

L’Appel de Kong: une adresse solennelle de Guillaume Soro et de Photocopie Ouattara au RDR

Il convient dès lors que l’on se pénètre bien de ce qui s’est passé à Kong. Il s’agissait, ni plus, ni moins que d’un Appel, au moins aussi important en portée politique que ceux de Daoukro et de Mama, pour leurs camps politiques respectifs. Car l’Appel de Daoukro s’adressait au PDCI-RDA. L’Appel de Mama au FPI. Et l’Appel de Kong donc? Guillaume Soro et Photocopie Ouattara étaient en réalité porteurs d’un seul et même message de lutte à leurs camarades et aux sympathisants du RDR.

A mon sens, ce message est a un thème triple: primo, il émane du discours d’accueil du Ministre des Affaires Présidentielles, qui rappelle l’importance de l’engagement des Forces Nouvelles et notamment de Guillaume Kigbafori Soro dans l’arrivée au pouvoir du RDR. Le message de l’Appel de Kong émane secundo, de la réponse faite par Guillaume Soro au message d’accueil du maire de Kong, où le Chef du Parlement Ivoirien rappelle aux auditeurs que la victoire du RDR vient de très loin. Enfin, tertio, le message de l’Appel de Kong est une puissante exhortation faite par Guillaume Soro, parlant pour « la première fois » au nom du RDR, aux militants du RDR, afin qu’ils comptent résolument d’abord sur eux-mêmes pour assurer la victoire du Président Alassane Ouattara à l’élection présidentielle 2015.

1°) Voici quelques morceaux choisis du mot d’accueil de Photocopie Ouattara à son compagnon de lutte depuis deux décennies:

« Kong a toujours en conscience le combat politique que vous avez mené avec brio auprès de votre Frère, Son Excellence Alassane Ouattara»

« Lors de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle 2010, Soro Guillaume a dit: « au nom de ma foi chrétienne, j’atteste que Alassane Ouattara a gagné les élections ».

« Vous êtes un homme de vérité, et vous êtes un homme de droiture ».

Commentons donc. Le ministre Birahima Ouattara s’adressait-il à d’autres que ses propres camarades de parti, ses propres frères du Nord, et mieux encore, l’ensemble des alliés de la majorité au pouvoir du RHDP? Ce que Kong n’a pas oublié, d’autres villes emblématiques de la lutte anti-ivoiritaire l’auraient-elles oublié? On peut le deviner en filigrane. En décembre 2010, la reconnaissance de la victoire démocratique du président Ouattara par Guillaume Soro, alors premier ministre sous Laurent Gbagbo, a été le point de bascule de l’équilibre géostratégique ivoirien. On connaît les heures graves de l’Hôtel du Golf et ceux qui en assumèrent le tragique fécond. Qui oublie cela est un fossoyeur du RDR.

Ainsi, en réalité, ce n’est pas au camp du FPI que l’on expliquera l’importance de l’apport de Guillaume Soro à la victoire démocratique du président Ouattara. Cela le FPI le sait. Il ne sait que trop que la masse volumique de Bogota fut de la partie, décisive. Mais tout ne se passe-t-il pas aujourd’hui comme si, au fond, c’était au coeur du parti au pouvoir lui-même que des amnésies incroyables se sont développées ces derniers temps? Tel fut le sens du mot du ministre des Affaires Présidentielles: mettre résolument fin à cette espèce de triste non-dit politique qui veut que le RDR soit constitué de pro-Forces Nouvelles et d’anti-Forces Nouvelles, comme si le combat de l’ivoirier aurait pu réussir dans une telle division. Affirmer l’union des coeurs au RDR pour le juste combat de la démocratisation et l’émergence économique réelles de la Côte d’Ivoire.

2° Dans sa prise de parole, Guillaume Soro quant à lui atteindra deux cibles: d’une part, rappeler par la fraternité exceptionnelle qui le lie à Photocopie puis à Alassane Ouattara, la mémoire sublime de la ville de Kong, ville de grande résistance et de tradition royale, ville d’hommes de loyauté, dont le président de la république Alassane Ouattara est le digne héritier symbolique et réel; d’autre part, Guillaume Soro profitera de l’installation du secrétaire départemental du RDR à Kong pour rappeler à son parti politique les fondamentaux de l’élection présidentielle ivoirienne, dont il est sans conteste l’un des experts les plus attitrés au monde. Voici quelques morceaux choisis de la double exhortation de Guillaume Soro aux militants du RDR:

« Je suis très fier de me retrouver à Kong, dans cette ville historique, et de prononcer de surcroît mon premier discours public au nom du RDR. Mon Cher Ibrahim, vous êtes les dignes héritiers de vos ancêtres. La ville de Kong a donné à la Côte d’Ivoire son président démocratiquement élu en 2010. Le Président Ouattara est un homme de qualité, exceptionnel, un homme de parole. Je voudrais dire toute ma gratitude au président de la république, que je ne connaissais pas avant. C’est d’abord Ibrahim qui m’a parlé de son grand frère. C’est Ibrahim qui m’a porté les ambitions du président de la république. »

« Ibrahim, vient de me mettre le pied à l’étrier, puisque je parle ici pour la première fois au nom du RDR. Ibrahim, débrouille toi à me trouver d’autres occasions de parler au nom du parti ».

« M. Le Départemental du RDR, Diomandé Abdoul Karim, n’oubliez rien. C’est une erreur à ne pas commettre en démocratie. N’oubliez rien. Rien n’est joué d’avance. Levez-vous, allez dans les villages et dans les villes, mobiliser les ivoiriens pour la réélection du président Alassane Ouattara. »

« Au nom du parti, je vous charge dès à présent de travailler méticuleusement à la réélection du président Alassane Ouattara. Même quand une élection est évidente, il faut la préparer. Faites attention aux évidences. Une élection se prépare toujours. Et c’est le message que nous devons lancer à nos bases, partout sur le territoire national. Ne dites pas que c’est joué d’avance. Maintenant, le monde a changé, rien n’est joué d’avance. Ne dormez pas sur vos acquis. Faites passer le message du Président Alassane Ouattara!»

Les paroles du Chef du Parlement ivoirien n’appellent pas un long commentaire. Elles rappellent le RDR, pour l’essentiel, au B-A-BA du combat politique. Il ne faut pas espérer davantage d’une alliance si l’on n’a pas suffisamment unifié moralement et matériellement, mais aussi stratégiquement et tactiquement ses propres forces vives. Compter sur soi-même, essentiellement d’abord sur soi-même, telle est la discipline fondamentale d’un parti de pouvoir et d’un parti au pouvoir. Les arrangements internes du PDCI-RDA, avec ses candidats internes et indépendants, la guéguerre frontiste entre les pro-Affi et les pro-Gbagbo, bref tout le tralala des supputations politiques inter-partisanes, ne sauraient valoir la mobilisation rigoureuse et méticuleuse des militantes et militantes du RDR pour gagner la prochaine élection présidentielle. En politique, comme dans la vie, vaut parfaitement la maxime que Guillaume Soro, mieux que beaucoup d’entre nous, connait par coeur: « Aide-toi et le ciel t’aidera! ». S’aider, pour le RDR, c’est très clairement gagner en cohésion interne et en mobilisation visible pour labourer les sillons politiques d’un terrain où il faudra faire face à l’opposition des ultras du FPI et du PDCI, mais aussi à la frustration de certains déçus du RDR, afin de faire triompher la qualité du travail accompli et à accomplir encore par le Président Alassane Ouattara, dont l’abnégation exceptionnelle pour l’émergence ivoirienne est hors de doute. Car le bilan du premier mandat du président Alassane Ouattara est bon et il faut le faire savoir. Il reste l’immense chantier du social à couvrir. Et tous doivent se convaincre qu’ADO le veut et peut, à l’image de la Couverture Maladie Universelle qu’il a lancée et du Fonds Emplois Jeunes en cours d’installation. A ce prix-là, c’est un Guillaume Soro tout entier, comme son hôte Photocopie Ouattara, parlant « au nom du président de la république », qui ont lancé l’Appel de Kong: RDR, rassemble-toi vraiment, avec ce que tu as de meilleur, et reprend vigoureusement ta marche vers l’émergente ivoirienne! Décidément donc, il ne faut pas négliger les discours politiques de province.

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